Le 15 novembre 2023 a été officiellement lancée la troisième phase de l’Atelier d’art dramatique bilingue initié par Serge Avédikian. Né en Arménie, venu en France à l’âge de 15 ans, devenu comédien, réalisateur et producteur, Serge Avédikian, qui se partage entre le théâtre et le cinéma, a tissé avec passion des liens de travail et de création, ces dernières décennies, entre la France et l’Arménie.

Le projet d’Atelier vise à offrir aux jeunes artistes arméniens la possibilité de se perfectionner dans leur métier avec des comédiens et des metteurs en scène professionnels français, qui se rendent en Arménie pour leur apporter une vision et des expériences nouvelles, enrichissantes et souvent différentes.

Les participants provenant de différentes villes de l’Arménie et d’Artsakh, désormais familiarisés avec la langue française (grâce aux cours de français dans le cadre du projet), sont conviés à profiter de cette transmission, qui entremêle les pratiques, les langues et les dynamiques.

Cette année, comme les 2 années précédentes vingt-cinq jeunes artistes d’Arménie auront la chance de suivre des ateliers des professionnels de théâtre et de cinéma français, afin de se familiariser avec la méthodologie de travail des artistes, les traditions théâtrales et cinématographiques et les tendances actuelles.

Les intervenants de la conférence de presse à savoir Daniel D  anielian, vice-ministre de la Science, de la Culture et des Sports, Sarah Nalbandian, directrice de l’Institut national du théâtre et du cinéma d’Arménie, Serge Avédikian, le directeur du projet, Eric Pope, représentant de l’Organisation internationale de la Francophonie, Guillaume Narjolet, conseiller pour la culture et la coopération de l’ambassade de France en Arménie, David Tursz, directeur exécutif de l’Institut français d’Arménie, Karine Evoyan, directrice exécutive de la Fondation Aznavour, Hélène Ohandjanian, représentante de SPFA et professeur de français et Astrig Marandjian, présidente fondatrice de Miassine ont souligné, chacun du point de vue de leur structure, l’importance d’un tel projet, la mutualisation de tous les efforts et les retombées positives sur la francophonie, l’art et la jeunesse.

SPFA a un rôle moteur dans ce projet, car ce sont nos salariés qui sont les professeurs de français. Hélène Ohandjanian à Erévan et Rima Khatchatourian à Gumri enseignent le français aux jeunes artistes deux fois par semaine avec des méthodes modernes d’enseignement du français. D’ailleurs à l’invitation de l’Organisation internationale de la Francophonie Rima a participé à Vichy en aout à une formation sur l’enseignement du français et Hélène a été sélectionnée par l’Ambassade de France pour s’y rendre en décembre pour le même motif.

La promotion de la francophonie a été et reste un des axes prioritaires pour SPFA et l’association se félicite d’apporter sa contribution auxAteliers d’art dramatique bilingues.

Astrig Marandjian