Le restaurant solidaire de Gumri

Ouvert à Gumri en 1996, il permet à plus de 200 personnes âgées sans ressources de prendre un repas chaud chaque jour, servi par l’équipe de SPFA.

Une repas chaud une fois par jour, toute l'année, pour les plus démunis.

Une repas chaud une fois par jour, toute l’année, pour les plus démunis.

Gumri, la seconde ville du pays, s’appelait encore Leninakan quand elle a été durement touchée par le séisme du 7 décembre 1988 qui a fait plus de 20 000 morts.

Depuis lors, elle peine à se relever, car la chute de l’Union soviétique en 1991 a entraîné la disparition des emplois industriels dans cette région. Le chômage endémique pousse beaucoup de jeunes hommes à chercher du travail en Russie afin de subvenir à leurs besoins et ceux de leur famille. Des familles vivent encore dans les habitations provisoires, les doumigs, construits au lendemain du séisme.

De nombreuses personnes âgées, surtout des femmes, se retrouvent presque sans ressources avec à leur charge, très souvent, leurs enfants et petits-enfants.

Nombreux sont les personnes qui viennent avec les jeunes enfants dont ils ont la charge

Nombreux sont les personnes qui viennent avec les jeunes enfants dont ils ont la charge

SPFA a tenu à leur apporter son soutien en ouvrant, dès 1996, un restaurant solidaire où un repas chaud est distribué durant les durs mois d’hiver. Depuis 2013, le restaurant est ouvert toute l’année. SPFA travaille directement avec le service social de la ville, qui sélectionne les dossiers afin de les orienter vers l’association. Sans cela, nombreux sont ceux qui ne pourraient manger à leur faim. C’est aussi un moment de convivialité pour les personnes bénéficiaires.

En complément, SPFA a mis en place un accès facilité à l’hygiène. Deux fois par mois, un bus emmène ceux qui le souhaitent prendre une douche chaude dans des locaux adaptés et salubres.

Le financement de ces actions, fourniture de repas, transport par bus et salaire du personnel nécessite un budget mensuel de 6000 euros, auquel s’ajoute environ 500 euros pour le service de douches.

spfa-ete-2012-photos-margrit-manissian-33Malgré l’augmentation des coûts, SPFA tient à pérenniser ces actions, qui s’inspirent des « Restos du cœur », dans une ville et une région où les inégalités et les difficultés de la vie quotidienne sont encore plus flagrantes que dans la capitale.

Aidez-nous à les aider !