Vardachen, pour aider les «enfants des rues »

En faveur des enfants isolés et des jeunes qui sont en rupture avec leur famille, SPFA apporte un soutien spécifique à l’orphelinat de Vardachen, près de Erevan. Pour les aider à trouver leur chemin dans l’existence.

 

 

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On les appelait « les enfants des rues ». Orphelins ou abandonnés, petits délinquants, ils sont recueillis depuis 1996 à l’internat républicain n°1, situé à Vardachen, un quartier excentré d’Erevan. Depuis l’an 2000, SPFA apporte régulièrement son soutien à cet établissement d’Etat qui reçoit, nourrit et éduque plus de 80 jeunes.
Ce fut d’abord un lieu fermé, mais la situation a évolué : l’ancienne institution de punition s’est transformée en structure de défense de l’enfant et de prévention grâce à l’acquistion de compétences professionnelles dans les différents ateliers.

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Les bénévoles de SPFA se rendent régulièrement sur place et des liens d’amitié se nouent dans le cadre du soutien scolaire. Un minibus a pu être acheté par SPFA grâce à l’Amicale des Arméniens de Toulouse qui organise chaque année un concert caritatif au bénéfice des enfants de Toulouse et de Vardachen.

vartache-cordonnier2013-janik-42Des ateliers spécialisés sont organisés pour les aider à acquérir un métier : couture, coiffure, cordonnerie, réparation de véhicules. Et durant les loisirs, ils participent à des activités comme le chant, la danse, la peinture, le cirque et le football.
vertachen-atelier-couture2013-janik-45Etant un établissement d’Etat, l’Internat reçoit une petite subvention, mais cela ne suffirait pas pour organiser des activités para-scolaires.

La participation des bénévoles est importante pour les pensionnaires. SPFA veut continuer cette action engagée depuis plus de 15 ans : excursions, projection de films, piscine, atelier de cirque, Joie de lire… Les dons recueillis ont notamment permis la rénovation des sanitaires ainsi que de l’équipement de la cuisine.

Les animateurs ont pu aussi participer à des formations sur la psychologie et les droits de l’enfant, avec des spécialistes venus de France. L’internat, précise la directrice, a collaboré avec d’autres ONG mais SPFA est « la seule qui agisse dans la continuité… Et il y a encore beaucoup à faire », pour que ces jeunes puissent trouver leur place dans la société. »

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