Des bâtiments pour accueillir les enfants après l’école

Ateliers d’artisanat et de dessin, cours de musique et de danse, mais aussi initiation à l’informatique : les centres Pyunik et Endanik, à Gumri, accueillent des centaines d’enfants après l’école.

Pyunik

Arminé Nikhogossian accueille les visiteurs à Pyunik.

Offrir aux jeunes un lieu pour se retrouver après la classe et les aider à développer leurs talents et leur imagination, c’est l’objectif de SPFA qui soutient des initiatives remarquables lancées par des Arméniens sur place : succès assuré ! Pour leurs actions pérennes d’éducation, deux clubs pour les jeunes, Endanik et Pyunik, ont été sélectionnés par SPFA. Situés à Gumri, où la population subit encore les suites du séisme de 1988 et la crise économique, ils sont bien intégrés dans la vie locale et méritent amplement d’être encouragés par vos dons.

Centre Endanik

EndanikLe centre Endanik (”Famille” en arménien) a d’abord été installé dans des baraquements dès les années 1990 par un couple d’Arméniens de Gumri, Knarig Aharonyan et Arthur Minasyan. Dans le contexte dramatique du séisme, il « recueillait » les enfants pour des travaux manuels, peinture, couture, et des loisirs artistiques. Le dévouement des équipes a convaincu les responsables de SPFA, et en premier lieu le pasteur Samuel Sahagian, d’apporter leur soutien à cette initiative.

Endanik. Des cours de karaté !

Endanik. Des cours de karaté !

Après déménagement et installation dans un bâtiment vaste et confortable, le centre Endanik propose désormais des ateliers qui peuvent conduire à une profession (joaillerie, sculpture sur bois). Depuis 2007, SPFA et les équipes de Jacques Matossian contribuent à l’équipement du bâtiment : aménagement de salles, création de sanitaires avec la Fondation Cédric Martin.

Endanik. Le centre dispense des cours de danse traditionnelle. Ici en 2014

Endanik. Le centre dispense des cours de danse traditionnelle. Ici en 2014

En 2016, un financement du ministère français des Affaires étrangères avec le soutien de M. François Rochebloine, député de la Loire, a permis d’installer un ascenseur desservant trois niveaux, de façon à assurer l’égalité d’accès aux victimes du séisme ou autres personnes à mobilité réduite. Plusieurs nouvelles salles, dont une dédiée à l’alphabet arménien « Babouben » ont été inaugurées en octobre 2016, grâce aux dons de membres de SPFA.

Centre Pyunik

Pyunik2Toujours à Gumri, l’histoire du centre Pyunik est exemplaire et correspond à l’esprit des actions de SPFA : conforter les initiatives locales. Dans un quartier pavillonnaire dédié aux victimes du séisme, le centre Pyunik reçoit plusieurs dizaines d’enfants, handicapés ou non, pour des activités de sport et de loisirs : dessin, informatique, jeux, travaux manuels… Pour accueillir plus d’enfants dans de bonnes conditions, SPFA a réalisé avec la participation de la Fondation Armenianos et un don spécial d’un membre de SPFA, un bâtiment en pierre de tuf volcanique rose, traditionnellement utilisée en Arménie. Un petit terrain de sport a été aménagé à l’extérieur.

A l’origine de ce lieu ouvert et généreux, une histoire personnelle tragique : l’initiatrice du centre, Arminé Nikoghossian, amputée des deux jambes après le séisme, vit en fauteuil roulant. Son caractère exceptionnel lui a inspiré à la fois des exploits pour elle-même (elle est championne de ski para-olympique) et des actions en faveur des autres victimes. SPFA a décidé de la soutenir et de construire pour ses protégés un lieu d’accueil confortable.

Bientôt trente ans après la catastrophe, Arminé et ses équipes prouvent chaque jour que la vie est plus forte. Le sourire des enfants est un témoignage quotidien.

Pyunik, 2005. Chantier de la salle de jeu. Jacques Matossian et Vasken Yezeguelian dirigent les travaux.

Pyunik, 2005. Chantier de la salle de jeu. Jacques Matossian et Vasken Yezeguelian dirigent les travaux.

Pyunik, 2005. Chantier de la salle de jeu. Jacques Matossian et Vasken Yezeguelian dirigent les travaux.

Pyunik, 2005. Chantier de la salle de jeu. Jacques Matossian et Vasken Yezeguelian dirigent les travaux.