Dans le cadre de la Saison de la Francophonie 2019 l’association SPFA a lancé un concours de la meilleure interprétation des chansons françaises. La Maison-Musée Avétik Issahakian a mis aimablement à notre disposition une belle salle accueillante. Les participants inscrits au concours étaient plus forts les uns que les autres.
Neva Karapetian, future politologue, diplômée de l’Université des Langues et des Sciences Sociales V. Brusov a remporté le premier prix pour l’interprétation excellente de la chanson « Dernière danse » d’Indila. Neva aime bien participer aux concours, car cela lui donne toujours la possibilité de découvrir quelque chose de nouveau.
Mérie Poghossian ,19 ans, future juriste, étudiante de l’Université Française en Arménie. Elle aime chanter et écouter de la musique. Elle aime bien découvrir la culture des autres nations. Elle a remporté le deuxième prix pour l’interprétation de la chanson « Je t’aime » de Lara Fabian.
Qristina Pétrossian, 23 ans, diplômés de la Faculté de Droit de l’Université Française en Arménie. Elle a terminé l’école de musique Tchaikowski. Elle participe toujours à des concerts, et, particulièrement, aux concours francophones dans le cadre de la Saison de la Francophonie. Ella a interprété la chanson « Ne me quitte pas » de Jacques Brel et a remporté le troisième prix.
Avetis Avtissian, 22 ans, un chanteur d’un talent incroyable et d’une immense modestie fait ses études à la Faculté de Relations Internationales de l’Université d’Etat d’Erevan. Il a plusieurs objectifs dans la vie. L’un de ces objectifs est de chanter et d’attirer le public par ses chansons. Dans le cadre du Concours, il a remporté le prix du public pour l’interprétation de « La Bohème » d’éternel Aznavour.
Heghine Khachatrian, 19 ans, étudiante de la Faculté de Marketing de l’Université Française en Arménie. Sa belle voix a immédiatement attiré l’attention du public. Elle convenait si bien à la chanson « Les passants » de Zaz.
Manan Barseghian, 22 ans, fait ses études à la Faculté de Droit de l’Université Française en Arménie. Elle aime bien interpréter les chansons mélodiques. Ella a sa manière très personnelle d’interpréter les chansons. Au Concours elle a interprété la chanson « A Fleur de toi » de Vita.
Araqsi Khoilunts, 21 ans, étudiante de la Faculté de Relations Internationales de l’Université d’ Etat d’ Erevan. Ella a une grande passion pour la chanson française, plus particulièrement pour Edith Piaf. Mais pendant le concours elle a interprété la chanson « Pardonne- moi ce caprice d’enfant » de Mireille Mathieu.
Ashot Tantuchian, futur juriste, étudiant de l’Université Française en Arménie. Il chante il y a déjà 4 ans et a beaucoup de loisirs : photographie, danse, musique. Dans le cadre du Concours il a interprété la chanson « Ordinaire » de Robert Charlebois.
Kristine Darbinian, 26 ans, a fait ses études à la Faculté de Communication Interculturelle de l’Université des Langues et des Sciences Sociales V. Brusov. Elle participe à de nombreux programmes culturels et aime bien jouer du piano. Pendant le Concours elle a présenté la chanson « Qué Viendra » de Zaz.
Les membres du jury, Vartouhi Petrossian, chargée de la Francophonie à SPFA, Ruzanna Andréassian, compositeur et chanteuse et Gaya Arzoumanian, chanteuse, bien qu’émerveillées par l’interprétation professionnelle des jeunes, ont eu beaucoup de mal à choisir les meilleurs, tellement ils étaient tous plus forts les uns que les autres.
Claudia Snarski – Je n’avais jamais assisté à un Concours de la Chanson Francophone
Aujourd’hui à Erevan, j’ai été impressionnée par le professionnalisme des participants qui avaient tous une belle voix et une indéniable conviction. Très bien préparés, ils avaient choisi des textes exigeants et des chansons qui demandaient une grande souplesse vocale.
J’ai été très touchée par l’interprétation de La Bohême de Charles Aznavour, par Avetis Avetissyan. Le jeune homme vivait la chanson qu’il interprétait avec grande simplicité, force et justesse. Il n’était pas sans nous rappeler avec nostalgie le chanteur franco-arménien récemment disparu.
J’ai beaucoup aimé l’interprétation par Néva Karapétyan de Dernière danse d’Indila. Néva a su montrer au public enthousiasmé sa délicatesse de ton et sa virtuosité vocale.
Enfin, Christinée Pétrossyan a donné à la très célèbre chanson de Jacques Brel Ne me quitte pas une teinte très personnelle, subtilement dramatique, que je n’oublierai pas de sitôt.
Claudia Snarski
