A la mémoire de son fils et pour son travail inachevé : Les projets des bienfaiteurs suisses en Artsakh

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En 2007 avec mon épouse nous faisions une croisière en bateau  et nous avons fait connaissance  avec un couple qui nous a parlé de l’association humanitaire «SPFA», qui réalise divers projets en Arménie et en Arsakh y compris les projets concernant la distribution d’eau.

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STEPANAKERT, 6 octobre, ARTSAKHPRESS : C’est ainsi que M. Jacques Martin, président de la fondation humanitaire «Cedric Martin» a décrit l’histoire de la fondation et son engagement à la réalisation des projets d’eau en Artsakh.

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«Puisque notre fondation finance les réalisations des projets d’eau dans diverses pays, nous avons été intéressés et avons décidé de faire connaissance avec le fondateur de l’association «SPFA» Samuel Sahagian et le responsable des projets d’infrastructures Jacques Matossian. Ainsi notre collaboration en Artsakh a commencé dès 2008 et  jusqu’à présent nous avons réalisé les projets d’eau potable dans 10 villages», a noté Jacques Martin et ajouté que l’Artsakh est déjà devenu un pays très amical pour sa famille. « Nous vivons une grande joie, chaque fois que nous résolvons le problème d’eau potable dans un village, l’eau qui a une importance vitale pour les habitants. Nous avons l’intention de continuer nos activités et sommes très heureux de voir un progrès de développement au cours de ces années »,- a dit M. Martin.

Parlant de la création et des activités de la fondation humanitaire « Cedric Martin » notre interlocuteur a noté que cela est lié à une histoire très tragique de sa famille : « Mon fils Cedric travaillait au Comité International de La Croix Rouge Suisse comme ingénieur hydrologue. Il a fait sa première mission en Bosnie Herzégovine, ensuite il a été en mission en Afrique. Un jour, après avoir fini le projet d’eau au Burundi il rentrait avec ces trois collaborateurs et sont tombés dans une embuscade et avec ses trois amis mon fils a été tué. Sa mort a été très tragique pour notre famille et pendant plusieurs années nous ne pouvions pas accepter la vérité »,- a noté J.Martin et ajouté qu’après quatre ans de la mort de son fils Cedric, avec sa femme Danièle ils ont décidé de créer une fondation à la mémoire de leur fils et continuer son travail inachevé.

Article d’Artsakhpress en version originale disponible ICI