Les grands-mères de France tricotent pour les enfants d’Artsakh

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Cela fait déjà des nombreuses années que les enfants d’Artsakh reçoivent des layettes tricotées par l’association « Les grand- mères tricoteuses de France ». Dans les paroisses protestantes de France les grand-mères se réunissent et tricotent pour les enfants d’Arménie et d’Artsakh, par le biais de l’association SPFA. 1

L’intermédiaire très active dans ce beau projet est Mme Christiane Niceron, elle-même membre du conseil administratif de SPFA : tous ses efforts sont déployés pour récupérer les layettes et les faire envoyer en Artsakh. 

8 (2)Visitant l’Artsakh pour la première fois en 2002, elle a laissé son âme dans les familles d’Artsakh, et depuis elle les collecte pour réaliser cette distribution des layettes avec Lilit Minasyan. Il ne faut pas oublier non plus un autre de ses projets fabuleux, celui de donner des moutons aux familles nécessiteuses, en réunissant les sommes correspondantes à la moindre occasion…

En 2017, environ 80 layettes ont été distribuées dans le village Lernahovit de la région de Kachatagh, et dans le village de Khramort de la région d’Askeran.
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Lernahovit est un village, qui a été libéré pendant la guerre 1988-1993. Le village est particulièrement repeuplé par des refugiés en provenance d’Arménie et du Karabagh. Le village a encore beaucoup des problèmes, il n’y a pas d’eau, de gaz, et cela fait 2 ans seulement qu’ils ont de l’électricité. C’est un village très éloigné de la capitale, qui n’a pas beaucoup de contacts avec les villes. De petits enfants, avec leurs prénoms collés sur les sacs, ont pu recevoir leurs colis préparés et envoyés au village, via le professeur d’anglais de l’école.

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La distribution de la deuxième partie des layettes a eu lieu au village de Khramort. Ce village frontalier a ressenti toute la terreur de la guerre d’Artsakh des années 90. Le village est resté envahi pendant environ une année et demie. En 1993, le village brûlé a été entièrement libéré, mais il n’en  restait presque plus rien, à part les ruines. Après le repeuplement, le village a repris tout doucement vie.

 

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